10 Mars 2013
il ne faudrait jamais retenir les gens qui veulent partir.
il ne faudrait jamais les attendre en retour.
Se retourner, c’est condamner un baiser à l’engelure
des leurres.
-Bilan des heures-
Je crève.
alors…
…où je m’endors ?
A chaque heure
de l’ailleurs.
Oui -
et j’y laisse tomber mes pas,
sur l’hasard des obus,
indéfiniment,
j’abats mes jours
comme des œillets
aux pieds des tombes,
- désemencés-
Mes bras…
sourire…
J’y dépose des roses rouges.
Ainsi mourrait l’envie.
…et quand on me demande pourquoi j’enterre mon aurore
je réponds,
…laissez-moi rire…
Car vous aviez raison.
L’hiver brûle au firmament de mes silences
-douceur d’instance-
et sans un mot
je vous dévore.
Je suis la fumée d’une flamme éteinte
dont on ne perçoit que l’ombre
hésitante et capricieuse.
Je suis
la douleur ondoyante
et sensuelle
d’une âme
inconnue à vos adresses.
Alors crevez l’éthique.
et sans regret.
Oubliez.
Oui,
dans un long et lent soulagement continu,
Oubliez.
Je m’endors où plus jamais je ne choisirai d’avoir tort.
et j’irai brûler mes souvenirs
sur l’horizon funambule
de trois vœux
.
.
.
à
.
.
jamais
père dû.